A la uneEntreprises

Frater Razes sensibilse : A 45 ans, plus de 35 % des algériennes souffrent d’Ostéoporose

«Sensibiliser à un dépistage précoce », tel le leitmotiv  des médecins spécialistes  rencontrés, hier, à l’esplanade du centre commercial Ardis à l’occasion  de la journée internationale de l’ostéoporose.  Une halte qui vaut son pesant d’or à l’initiative du groupe pharmaceutique  Frater Razes  pour une journée de sensibilisation  et de dépistage à travers des consultations gratuites en collaboration avec les équipes du CHU de Douera.  

Tout comme pour le dépistage du cancer du sein, octobre rose est, donc,  une opportunité par excellence de découvrir  l’ostéoporose qui touche aussi bien les hommes et les enfants mais essentiellement la gent féminine à un âge jeune mais surtout après la ménopause.  A  45 ans, 35 % des algériennes souffrent d’Ostéoporose. Le Pr Haouichat Chafika, chef de service de Rhumatologie au CHU de Douera aux cotés de El Rakawi Manal egalement Pr au même établissement hospitalier ainsi que le Dr Fethi Benachehnou nous en parlent dans le détail.

La fréquence ou la prévalence de cette maladie a été, d’ailleurs,  la thèse de doctorat du Pr Haouichat Chafika, chef de service au CHU de Douera qui atteste que « 35 % des femmes âgées de plus de 50 ans en post ménopause sont éligibles à a faire de l’ostéoporose». Elle indique, par ailleurs, que « cela ne veut pas dire que ca ne touche que cette tranche d’âge car les femmes plus jeunes et même les enfants peuvent en souffrir mais pour d’autres causes  et les raisons sont multifactorielles : maladies inflammatoires chroniques , surdosage de corticoïdes ,  tabac ,alcool, les endocrinopathies (tout ce qui touche les glandes )  le manque d’exercice physique , le manque de calcium, la vitamine D et l’hérédité (antécédent de fracture chez la maman) ». Elle insiste aussi sur le fait que «  toutes les femmes  ménopausées n’attrapent pas systématiquement cette maladie mais le risque est grand et rien n’est plus efficace qu’un dépistage précoce à partir de l’âge de la ménopause qui peut intervenir, pour certaines à partir de 35 ou 40 ans ».

 El Rakawi Manal, Pr au CHU de Douera,  précisera, pour sa part, que «cette journée de sensibilisation où des consultations seront données gratuitement servira  à situer les facteurs de risques à travers un questionnaire ciblé et si cela s’avère nécessaire  adresser les personnes auscultées pour une densitomètrie osseuse qui est le moyen le plus indiqué pour un diagnostic efficace».  Il s’agit, donc, de prévention primaire, de traitement et de traitement précoce. Elle dira à ce propos : « c’est une maladie silencieuse qui se révèle par une fracture ». A savoir, également, qu’  « il existe un certains nombre de facteurs de risques   qui nous indique que la personne est exposée à faire une ostéoporose  comme la ménopause pour la femme et l’andropause pour l’homme (a partir de 75 ans) ». A la question de savoir si l’ostéoporose est trés répandue chez les algériennes, Pr El Rakawi répondra par l’affirmative indiquant que «35 % des femmes de plus de 45 ans soit 1une femme sur trois sont concernées par  l’’ospeoporose».

Dr Benachehnou, quand à lui, a évoqué l’économie dans la santé plaidant beaucoup plus pour l’aspect préventif que le curatif. Se vouant, en cette journée à faire dans l’éducation sanitaire, il nous confie : « je suis agréablement surpris de cette grande affluence des citoyens dont surtout les femmes et de leur soif d’apprendre un maximum sur cette maladie » et de poursuivre : « les femmes sont particulièrement exposées à la détérioration de la microarchitecture du tissu osseux, après la ménopause, à cause de carence  en œstrogène, mais aussi du calcium, du phosphore et de la vitamine D. aussi, je leur recommande un suivi minutieux de l’état des os et le taux de la vitamine D dans le corps pour  prévenir contre les fractures fréquentes et graves, notamment celle du col du fémur, du poignet et des vertèbres. 

Nabila Saidoun

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer