
La Russie se hisse aux États-Unis sur la deuxième marche du podium dans un domaine quelque peu inattendu. Selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), elle est devenue le deuxième principal fournisseur de pétrole du pays, devant le Mexique et derrière le Canada.
Les chiffres sur les importations russes de mai dernier montrent que celles-ci ont atteint 844.000 barils par jour, contre 688.000 au mois d’avril. La Russie dépasse ainsi le Mexique et l’Arabie saoudite. Toutefois, elle est loin derrière le fournisseur principal, le Canada, avec ses quatre millions de barils par jour tant en avril qu’en mai. Les principaux acheteurs sont la compagnie pétrolière américaine Valero, ainsi que les géants ExxonMobile et Chevron.
Ces données concernent les livraisons cumulées de brut et de mazout, bien que dans le domaine du pétrole seul, la Russie se retrouve également bien placée: elle est troisième sur la liste et laisse cette fois-ci passer le Mexique devant elle. Selon cette liste, les cinq principaux pays exportateurs – Canada, Mexique, Russie, Arabie saoudite et Colombie – représentaient 84% des importations de pétrole brut au mois de mai. Le classement est quasi identique pour le brut et le mazout: Canada, Russie, Mexique, Arabie saoudite, Colombie.
S.R