Natif de la région El Hadj Azzem Laid a bâti son premier hôtel en 2002 pour acquérir une expérience forte de plusieurs années de pratique avant de se lancer dans la réalisation d’un complexe thermal d’envergure qui a ouvert ses portes en 2016 à Hammam Sokhna. « S’avancer dans un projet touristique n’est pas chose aisée surtout que le rendement se fait sur le long terme et il nous fallait être à jour avec les banques pour prouver notre solvabilité. Ceci nous a permis d’avoir les financements nécessaires pour la réalisation d’un grand complexe sans difficultés » raconte le responsable du complexe thermal Azzem qui compte 80 chambres d’une capacité de 400 lits en plus des bungalows, 3 piscines dont une couverte nourrie d’une eau thermale aux grandes vertus thérapeutiques , une salle de soin avec tout ce que cela suppose comme services annexes. « Notre atout et la clé de notre succès résident dans une politique tarifaire attrayante. Nous revoyons cette tarification continuellement et nous l’adaptons en fonction des besoins de nos clients et la disponibilité de l’établissement qui ne désempli pas durant les quatre saisons. Le prix varie, actuellement entre 6 à 8000 DA dans un complexe de 4 étoiles et la possibilité d’hébergement adaptée aux familles nombreuses ». Notre interlocuteur insiste, par ailleurs, sur «la nécessité d’être toujours à l’écoute du client et se remettre sans cesse en cause pour s’améliorer». Il estime que « le tourisme est un véritable métier qui doit se pratiquer avec sérieux et passion tout en ayant le sens du partage» soutenant que « le tourisme thermal peut être un véritable levier économique pour peu qu’on lui consacre plus d’attention et de promotion». Confiant, El Hadj Azzem prédit «un avenir touristique radieux pour Hammam Sokhna » et plaide pour « l’arrêt des constructions dans cette région » qui devrait être réservée exclusivement, selon son avis, en tant que « zone touristique par excellence ».
Dossier réalisé par N.S
