
Dans une correspondance, dont l’Actualité-eco détient une copie, adressée Aujourd’hui même aux Walis, l’INSP et l’IPA ainsi que l’ensemble des structures de santé comprenant les CHU, le Dr Djamel Fourar , Directeur de la Prévention et de la Promotion de la Santé au ministère de la Santé a indiqué que « le délai entre la 2 eme et la 3eme dose de vaccin anti-Covid19 a été revu à la baisse par le comité scientifique au vu des connaissances scientifiques actuelles et des données à travers le monde. Il passe de 6 mois (note n26 du 27 octobre 2021) à 4 mois ». Aussi, la note en question explique que « l’administration d’une 3eme dose contre le vaccin Covid-19 en Algérie, qui n’est pas obligatoire mais facultative pour la population éligible (âgée de 18 ans et plus) est une décision approuvée par le Conseil scientifique et validée par le comité des experts chargés de la vaccination ». il est précisé, également, qu’ « une dose de rappel d’un vaccin différent de celui reçu lors des deux premières injection pourrait susciter une réponse immunitaire plus forte qu’un rappel avec le même vaccin ». Fourar insiste, par ailleurs, sur le fait que «cette 3eme dose, après la vaccination complète, augmente fortement la capacité neutralisante du sérum y compris contre les variants les plus récents». Cette décision plutôt attendue compte tenu de l’évolution de la pandémie ces derniers jours et l’apparition du nouveau variant se justifie pleinement. Raison pour laquelle, le responsable du ministre de la santé n’omet pas de soutenir : « la situation épidémiologique mondiale et nationale doit nous inciter à rester vigilant en renforçant notamment la campagne de vaccinantion pour prévenir les cas graves et les décès dus à la Covid-19 ». il se trouve qu’il est prouvé actuellement que plusieurs mois après la vaccination, la protection par deux doses de vaccin s’attenue peu à peu et les risques de contracter le virus s’accroissent et c’est dans cette optique qu’une 3eme dose à été intégré dans le schéma vaccinal en Algérie.
Linda Chergui