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L’Algérie, le Niger et le Nigeria Signent un protocole d’accord pour la réalisation du Projet de gazoduc transsaharien (TSGP)

La troisième réunion ministérielle tripartite entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria sur le projet de gazoduc transsaharien, s’est tenue, ce jeudi à Alger. Cette réunion, qui a été précédée de deux précédentes réunions tenues à Niamey (Niger) et Abuja (Nigeria), s’inscrit dans la continuité des réunions de coordination pour étudier les aspects du projet et faire le point sur l’état de mise en œuvre des décisions prises lors des deux réunions, notamment les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la feuille de route approuvée à Abuja, dans le cadre des travaux des équipes de travail composées d’experts des trois pays.

Au cours de cette rencontre, un protocole d’accord a été signé entre l’Algérie, le Niger et le Nigéria pour réaffirmer « l’engagement des trois pays à poursuivre et achever le travail des équipes d’experts pour incarner ce projet stratégique, et affirme avec force la volonté des parties participantes de avancer dans sa réalisation. » indique un communiqué du ministère algérien de l’Energie

Pour rappel, la rencontre de Niamey, le 16 février 2022, a abouti à la signature d’un communiqué, qui consacre le principe de la poursuite du projet de gazoduc transsaharien et la volonté des trois pays de maintenir le cap dans ce sens. , et la réunion d’Abuja tenue les 20 et 21 juin 2022 était une nouvelle phase du projet et la mise en place d’un comité de pilotage et la nomination d’un groupe de travail chargé de coordonner les travaux liés à l’étude de faisabilité du Gazoduc Transsaharien et une nouvelle étape cruciale dans l’avancement du projet.

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné, à cette occasion,  l’importance du projet de gazoduc transsaharien et ses dimensions économiques et sociales qu’il réalisera au début de son exploitation.

Le ministre a également précisé que cette réunion a été l’occasion de  « passer en revue les résultats des efforts de travail menés par les experts des trois pays, qui ont enregistré des progrès remarquables dans la mise en œuvre des directives approuvées lors de la réunion d’Abuja. »  Le ministre a ajouté que l’Algérie, le Nigeria et le Niger sont convaincus de l’importance du projet de gazoduc transsaharien en termes d’impact positif sur le développement social et économique des trois pays ainsi que sur les zones de transit, dans un contexte géopolitique particulier. énergétique, caractérisé par une forte demande en hydrocarbures, notamment en gaz naturel.

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