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Consolidation du partenariat algéro-français dans le secteur minier

Les entreprises françaises s’intéressent de plus en plus au secteur minier algérien. Pour preuve pas moins de 23 d’entre elles ont pris part à la 12ème rencontre algéro-française des mines et des carrières organisée, hier, par la Chambre de Commerce et d’Industrie Algéro-Française (CCIAF) en partenariat avec la Régie Publicitaire et Industrielle (RPI) à l’hôtel Sheraton Club des Pins.  De nombreux participants ont pris part à cette rencontre ponctuée d’ateliers et de rendez –vous B2B  l’image de  Lafarge, Amenhyd, Cosider, le groupe Manal, Sulzer, SIAD, Turbo Center, Somifer_SPA et bien d’autres. « La rencontre revêt un caractère stratégique parce qu’elle répond à un double objectif  celui de permettre aux entreprises françaises de découvrir les opportunités de partenariat et d’investissement en plus  de comprendre la pratique de l’investissement surtout avec la promulgation des nouveaux textes de lois concernant l’investissement d’une part. Cela permet, egalement, aux entreprises algériennes de se frotter à leurs homologues françaises et d’étudier les possibilités de partenariat dans leurs marchés respectifs d’autre part » nous a déclaré,  à l’occasion, Halim Ammar Khodja, directeur Adjoint Chambre de Commerce et d’Industrie Algéro-Française (CCIAF). Il poursuit : « Les entreprises françaises sont, Aujourd’hui, trés bien implantées en Afrique de l’Ouest et ce marché intéresse les entreprises algériennes.  Le sol algérien renferme 20 % des terres rares dans le monde (Nickel, lithium, Cobalt etc.). Ces terres rares rentrent dans plusieurs industries, les énergies renouvelables, dans l’industrie de la santé ou encore militaire.  De ce fait il y’a vraiment matière à exploiter  ce potentiel surtout avec la crise énergétique mondiale due au conflit russo-ukrainien qui fait que les pays européens ont besoin de nouveaux partenaires  stables et importants et l’Algérie répond parfaitement à ce profil ».  

Nouveau code dinvestissement : gage de confiance et de pérennité

Mohamed Moncef  Bouderba, président de l’Association des Céramistes Algériens, également promoteur, entrepreneur et céramiste, a soutenu pour sa part que : « Cette rencontre est très importante à plus forte raison qu’elle intervienne après la promulgation du nouveau texte sur le code d’investissement qui constitue un véritable gage de sécurité et de pérennité des investissements ». Cela  permet, selon son avis,  « le retour à la confiance aux opérateurs économiques algériens qui ont en grand besoin, aujourd’hui,  pour relancer la machine des investissements ». En même temps, a-t-il insisté : « c’est un message  en direction des français qui sont présent dans le secteur minier depuis fort longtemps et de leur permettre de revenir par la grande porte avec un texte de loi qui les protègent au même titre que les entreprises algériennes. Il explique que « C est là un atout majeure qui va être tout autant bénéfique aux algériens qui pourront grâce à ces partenariats profiter, entre autres, du transfert technologique et conduira , par ailleurs,  à atteindre l’autosatisfaction pour tout ce qui concerne les produits minéraux qui sont utilisés dans toutes les industries de notre pays et donner la possibilité à ce que  les minéraux qui ne sont pas exploités d’être exportables ». 

LAlgérie fait le lien entre lEurope et lAfrique

 Du coté français, Sébastien Lienard, responsable de zone export auprès de la société Sulzer qui fait dans la conception et la fabrication des machines industrielles et intervient dans différents domaines dont notamment le secteur minier  nous a indiqué que « la société travaille déjà sur le marché algérien et reste à l’écoute pour d’éventuels nouveaux contrats avec le regain de l’activité économique ».  Il atteste  que : « L’Algérie dispose d’un énorme potentiel de par sa richesse minière. L’Algérie, à mon avis, fait aussi le lien entre l’Europe et l’Afrique de par sa position géographique et aussi sa position économique  et ca lui confère  un profil qui correspond parfaitement à ce que nous recherchons à savoir ; travailler avec des gens sérieux  qui ont un gros potentiel pour l’avenir. Aujourd’hui, le pays semble vouloir développer ce potentiel et cherche des partenaires fournisseurs forts à même de lui proposer les  meilleures solutions  techniques et nous sommes là pour y répondre.

Nabila Saidoun

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