
Le gouvernement russe vient de communiquer une très longue liste de secteurs dont les produits fabriqués en Russie ne pourront plus être envoyés à l’étranger jusqu’à la fin de l’année. En cause, les sanctions imposées par les Occidentaux suite à l’invasion de l’Ukraine, qui font craindre des scénarios de pénuries.
En parallèle, Moscou trace de nouvelles routes commerciales avec d’autres zones géographiques. Aussi, Vladimir Poutine a souligné que son pays maintenait toutes ses livraisons d’hydrocarbures en dépit du conflit.
Tandis que les Occidentaux tentent d’asphyxier le système financier russe et d’éveiller une prise de conscience de la population en fermant les boutiques des marques et en stoppant les échanges, l’administration de Vladimir Poutine tentent de trouver des alternatives à ces blocages. A commencer par les biens et marchandises qui vont commencer à se tarir avec la fin des livraisons des anciens partenaires occidentaux.
Pour éviter des pénuries et des ruptures d’approvisionnement, l’Etat russe a donc suspendu jeudi l’exportation de certaines marchandises et équipements étrangers, et ce, jusqu’à la fin de l’année. La liste des biens et marchandises concernés doit être précisée dans les prochains jours.
Au vue des secteurs visés, la Russie semble acculée sur divers pans de son économie. Sans avoir pour l’heure le détail des entreprises et pays concernés, les exportations seront suspendues dans : l’agriculture, l’automobile, les technologies, les télécoms, les composants électriques ou encore les wagons, les containers, les turbines, les machines de traitement des métaux et des pierres, la médecine… En tout, plus de 200 produits sont visés par la suspension.
« Cette mesure est nécessaire pour assurer la stabilité du marché russe », a indiqué le gouvernement dans un communiqué, précisant qu’elle serait en vigueur jusqu’à la fin de l’année.
(Agences)