
Le Premier ministre et ministre des Finances Aïmene Benabderrahmane a annoncé, ce lundi, que le gouvernement continuera d’investir dans l’extraction et le développement du secteur des hydrocarbures, qui passeront de 7,4 milliards de dollars en 2021 à près de 10 milliards de dollars en 2023, ce qui permettra une augmentation de la production commerciale primaire dans la branche des hydrocarbures est passée de 187 millions de tonnes équivalent pétrole en 2021 à 195,9 millions de tonnes équivalent pétrole en 2023.
Dans le même contexte, il a souligné que les efforts du gouvernement se concentreront, dans le cadre de son plan d’action, sur le développement des secteurs qui constituent les tributaires de la croissance économique et du développement, tout en poursuivant les réformes entreprises par l’État pour développer les secteurs énergétique et minier, à travers la valorisation des ressources naturelles grâce à une augmentation de la transformation dans le secteur des hydrocarbures de 30 % aujourd’hui à 50 % en 2022.
Il a également ajouté que le gouvernement s’emploiera à exploiter les richesses minières, notant qu’elles « souffraient de l’absence d’une stratégie nationale claire, et qu’il est temps de travailler à faire progresser ce secteur pour lui permettre de répondre aux besoins nationaux en matières premières minérales et ainsi réduire la facture d’importation.
Abordant la transition énergétique, Benabderrahmane a indiqué que cette dernière étant « une source importante de croissance économique grâce aux richesses dont notre pays dispose dans le domaine des énergies renouvelables, le gouvernement lui a accordé « un soin particulier et l’a rendue un axe important » dans son programme de travail en faveur de la sécurité énergétique et assurer une croissance verte et durable, à travers la réalisation de 15 000 mégawatts d’énergies renouvelables à l’horizon 2035.
L’A.E.