La 17 eme édition du Salon international des équipements, des technologies et des services de l’eau, (SIEE Pollutec) qui a ouvert ses portes ce lundi au CIC, tombe à point nommé pour traiter de questions importantes inhérente à l’EAU qui devient un véritable enjeu pour l’Algérie. Ouvert par Karim Hasni, ministre des Ressources en Eau et de la Sécurité hydrique, accompagné par plusieurs autres membres du gouvernement à l’image du ministre de la Pêche des Productions halieutiques, celui de l’Industrie, la ministre de l’Environnement et celui en charge de la Transition Energétique, l’événement en question s’étalera jusqu’au jeudi sous le slogan « Histoire glorieuse et nouvelle ère », à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance nationale.
Pollutec 2022 voit la participation de plusieurs pays étrangers et de nombreux nationaux. Chacun d’eux en quête de partenariat affiche sa vocation et son savoir-faire convaincus qu’il demeure un grand travail à réaliser dans un pays comme l’Algérie connu pour être un pays semi-aride. Il reste aussi à trouver les mécanismes efficients pour venir à bout de crises qui deviennent presque cycliques à plus forte raison que l’Algérie consomme actuellement plus que ses ressources en eau conventionnelle, d’où la nécessité d’économiser le précieux liquide et de trouver de nouvelles ressources hydriques. Raison pour laquelle, l’Algérie réoriente ses priorités et mise, entre autres, sur le dessalement d’eau de mer et l’épuration des eaux usées.
L’Algérie classée 29ème pays au monde souffrant le plus du stress hydrique
La stratégie du développement du nouveau programme de dessalement pour la sécurité hydrique permettra d’augmenter la capacité de production d’eau par dessalement à 3.8 millions de m3 par jour d’ici 2024 et ainsi de réduire la sollicitation des eaux superficielles pour l’approvisionnement en eau potable. Plus de 600 millions de dollars de programmes d’équipements sont alloués pour l’année 2022. Ce budget comprend 380 millions de dollars pour la mise en œuvre de nouveaux programmes et 196 millions de dollars pour la réévaluation des programmes antérieurs. Le nouveau programme centralisé porte sur une autorisation de programme de 130 millions de dollars pour la réalisation de 9 géophysiques les études relatives à la réalisation des forages, en plus d’une étude générale visant à définir les caractéristiques hydroélectriques et capacités hydro-solaires des barrages. Le programme prévoit également la réhabilitation des stations d’épuration, des systèmes d’approvisionnement en eau potable, des opérations de dragage de barrages. Concernant le nouveau programme décentralisé, il comporte une autorisation de programme d’un montant de 250 millions de dollars. Ce montant sera alloué à la réhabilitation, l’équipement et le raccordement de plusieurs forages ainsi que la construction, l’extension et le renouvellement des réseaux de distribution d’eau potable ainsi que la construction d’ouvrages de stockage d’eau et le renouvellement des réseaux d’assainissement.
4 milliards de dollars a été alloué aux usines de dessalement.
La stratégie de développement du nouveau programme de dessalement de la sécurité de l’eau augmentera la capacité de production d’eau par dessalement à 3,8 millions de m3 par jour d’ici 2024 et réduira, en conséquence, la demande en eau superficielle pour l’approvisionnement en eau potable. Un fonds spécial de 4 milliards de dollars a été alloué aux usines de dessalement.
Linda Chergui
