Déjà plus de 10 millions d’abonnés sur Threads, rival de Twitter

Le nouveau réseau social lancé par le géant américain Meta pour rivaliser avec Twitter, poursuit jeudi un démarrage en trombe.
Le nouveau réseau social Threads, lancé par le géant américain Meta pour rivaliser avec Twitter, poursuit jeudi un démarrage en trombe avec plus de dix millions d’utilisateurs dès ses premières heures mais son déploiement en Europe est retardé pour des raisons réglementaires.
L’application, lancée mercredi à 23h00 GMT dans 100 pays et qui fonctionne pour le moment sans publicités, est le plus grand défi porté à Twitter, propriété d’Elon Musk, déjà fragilisé par une série de péripéties.
« Allons-y. Bienvenue sur Threads », a écrit lors du lancement le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, sur son compte Threads, avant d’y annoncer tôt jeudi que « dix millions d’inscriptions en sept heures ».
Il avait auparavant répondu sur son compte à plusieurs utilisateurs et annoncé le passage de la barre des cinq millions d’inscrits durant les quatre premières heures d’existence de la plateforme.
Il a notamment salué l’arrivée du champion de MMA Jon Jones et lancé une pique à son rival Elon Musk : « cela prendra du temps, mais je pense qu’il devrait y avoir une appli de conversations avec au moins un milliard de gens dessus. Twitter a eu l’occasion de le faire mais n’a pas réussi. Nous espérons y arriver ».
Sur Threads, nombre de célébrités comme Jennifer Lopez, Shakira et Hugh Jackman ont déjà ouvert des comptes de même que Netflix ou le Washington Post, Reuters et The Economist.
« L’app de conversations écrites d’Instagram. » Voilà la description de Threads (des « fils » en anglais) sur l’Apple Store.
« Nous espérons que (Threads) puisse être une plateforme ouverte et accueillante pour les discussions », a écrit le patron d’Instagram, Adam Mosseri. « Si c’est aussi ce que vous voulez, le meilleur moyen, c’est d’être bienveillant. »
La mise en ligne de Threads intervient quatre mois seulement après que les premiers échos du projet ont filtré, et quelques jours après de nouvelles péripéties chez Twitter déjà affaibli par une série de décisions mal accueillies depuis sa prise de contrôle par Elon Musk – transformation en service payant de la vérification d’un compte ou licenciement de la quasi-totalité des équipes de modération des contenus.